Une démarche RSE progressive
Cyril Dion dit, (encore lui !) : vouloir réaliser tout de suite un programme énorme est voué à l’échec car les troupes risquent de se démotiver en chemin. À cela, il est préférable de construire une multitude de petites victoires avec une vision, un grand objectif lointain.
Gagner cette série de victoires est une bonne façon d’augmenter le taux de dopamine, comme quand vous rayez les items sur votre liste de tâches après les avoir effectuées.
Autre exemple : en France, sur un tournage, on attend d’avoir fini le film pour enfin le célébrer. Les équipes se séparent ensuite.
Alors qu’en Allemagne, on fête aussi le milieu de tournage ! On honore ainsi la première partie du travail accompli. Les équipes sont encouragées, elles font la fête, s’épanouissent dans un autre cadre et sont reboostées, plus soudées pour la suite.
Une certaine alchimie
Néanmoins, cette démarche globale n’est pas acquise une fois pour toutes. Elle nécessite d’y revenir, de se remettre en cause, de se servir des erreurs pour corriger le tir ou essayer autrement. Tout comme il faut considérer qu’une relation entre deux personnes n’est jamais acquise mais qu’elle est en perpétuelle construction de part et d’autre, le processus de transition écologique d’une entreprise avec ses équipe mérite des allers et venues, des expériences qui nourriront le débat pour l’enrichir.
En conclusion, améliorer l’empreinte écologique de votre structure en mobilisant les équipes au service de la RSE est tout à fait jouable. Ce processus a un effet team building. Il est porteur de sens et touche également à la QVT, la qualité de vie au travail en produisant du mieux-être. Vos salariés en seront fiers.
De plus, vous ferez des économies d’échelle et améliorerez la marge opérationnelle. Enfin la société gagnera une image plus vertueuse du fait de son empreinte écologique réduite ! Bref, y’a plus qu’à !
* RSE : Responsabilité sociétale des entreprises
** Source : étude Birdeo, e-rse.net, Collège des directeurs du Développement durable